GILLES BALMET

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Participation à la programmation Itinéraires Privés

à L'espace croisé à Roubaix du 15 au 22 octobre 2005.

 

 

 

 

Des itinénaires tous particuliers. Une promenade, lente et silencieuse sous la neige. L'affairement des grandes métropoles et des saisies furtives de figures nonchalantes. L'exploration de la zone limite entre ville et campagne. Hanter des quartiers de mégapoles endormis et déserts. Encercler la ville ou être encerclée par elle… Parce qu'il y a différentes manières et autant d'arguments pour arpenter les villes : la ville de son enfance, sa ville de résidence, des destinations fantastiques...

 

Gilles Balmet
" Ecole dauphinoise ", 2003, 7 mn 30

Un court voyage en train, de la gare de Grenoble jusqu'à un arrêt de campagne. Cette traversée de zones industrielles évolue vers un paysage de plus en plus proche de la nature. Le titre de la vidéo est un hommage à cette école du paysage dauphinois du dix-neuvième siècle, à la recherche du " coin à peindre ", du moindre branchage chargé d'émotion et d'une certaine pureté face à l'industrialisation croissante. On perçoit ici l'ironie du titre lorsque l'on voit ces images de zones péri-urbaines très marquées par les éléments du paysage industriel. L'impact des images est renforcé par une musique composée par Benoît Broisat en 1999 ." Gilles Balmet

Thierry Bernard-Dumaz
" Archigames ", 2003, 13 mn

Le Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains
Traversées de paysages urbains nocturnes et déserts. Un footballer américain et un skateboarder dans la solitude de leurs explorations zèbrent inopinément l'espace et redonnent un rythme, une respiration à la ville endormie. Ils entrent dans le cadre, surgissent et disparaissent comme autant de traits d'union entre deux métropoles. Parcours de glisse immiscés entre la prégnance des architectures contemporaines et les éclairages qui dessinent ces villes et les font résonner de l'une à l'autre.

Benoît Broisat
" Bonneville ", 2004, 12 mn

Bonneville est le nom de ma ville natale où j'ai vécu mes années d'enfance et d'adolescence. C'était mon présent pendant toutes ces années, et j'assimilais sans mal les lieux où je vivais au réel, tout entier et dans toute sa complexité. Aujourd'hui Bonneville n'existe plus, pour moi, que dans ma mémoire, où la solidité d'une sensation inscrite dans la durée a laissé la place à un ensemble d'empreintes assez vagues, de signes lentement vidés de leurs référents. Le projet Bonneville peut être lu comme une mise en image de ma mémoire, et comme une tentative de restituer un rapport sensible aux souvenirs des espaces et des lieux. Même si l'ordinateur a été utilisé pour la dernière étape de la réalisation de la vidéo, c'est à travers le dessin qu'elle s'est construite, et par un important travail d'inventaire des multiples formes et objets qui peuplent ma mémoire. " Benoît Broisat