GILLES BALMET

TRANSLATION

2005

VIDEO TRANSFEREE SUR DVD / 9' en boucle / EDITION 6 + 1 EA

 

 

 

GILLES BALMET

TRANSLATION

2005

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Translation est une séquence de neufs minutes qui peut agir comme un espace alternatif dans la cadre d'une exposition. Je la pense comme une zone tampon, un trou noir absorbant à la fois fascinant et inquiétant. Elle propose une série d'apparitions et de disparitions d'éléments visuels contrastés qui ont pour matière source un ensemble de séquences filmée sur des écrans de calques disposés sur mes fenêtres, récupérant ainsi les projections lumineuses opérées par les nombreux bateaux mouches du bord de la Seine. Ces éléments une fois retravaillés agissent comme de pures particules de lumières proches de l'état de pixels ou de neige cathodique très présente dans l'histoire de l'art vidéo. Ces translations lumineuses apparaissent à gauche de l'image, se densifient avec une magie d'effets spéciaux naïfs et se décalent dans une phase psychédélique, multipliant les éléments visuels et les déplaçant à la fois vers la droite de l'image jusqu'à leur disparition en particules numériques. Cette succession de séquences reprenant le même scénario tout en étant différentes est accompagnée d'une bande sonore troublante que j'ai composée en 2004. Elle précise ce sentiment curieux d'absorption et de négativité superficielle proche d'une esthétique sombre des années quatre vingt. GB

17/02/05

 

Translation is a nine-minute sequence, which can be used as an alternative
space in an exhibition. I see it as a buffer zone, an absorbing black hole, both
fascinating and disturbing. It proposes a series of appearances and disappearances of contrasted visual elements based on a group of sequences shot on tracing screens, which were laid out on my windows and recovered the luminous projections of the bateaux-mouche on the Seine riverbank. Once I have worked on these details, they act as pure light particles, similar to pixels or cathode snow, which has often been used in the history of video art. These luminous translations appear on the left hand side of the image. They become more dense thanks to the magic of naive special effects and move on to a psychedelic phase, multiplying the visual elements and moving them to the right hand side of the image until they disappear into digital particles. This succession of sequences, which are all different even though they follow a same scenario, is accompanied by a troubling soundtrack, which I composed in 2004. It specifies this strange feeling of absorption and superficial negativity,close to the dark aesthetics of the eighties.

 

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